L'émerveillement du sinistre___. [libre]

Camille avait très peu dormie, une nouvelle fois encore. Des cauchemards n’arrêtaient pas de prendre en otages ses rêves et elle aurait bien aimé que tout cela cesse enfin. Elle ouvrit les yeux tout subtilement et se leva de façon à voir où elle s'était une nouvelle fois endormie. Evidemment, comment n'avait pu-t-elle pas y penser, la derniére image qu'elle avait eu c'était cette piéce, il était donc inévitable qu'elle se seoit endormie ici. Ses yeux parcourerent la salle, les murs étaient sombres et lugubres, on se serait cru dans un mauvais film d'horreur, cétait si réaliste! Camille fit quelques pas et regarda une nouvelle fois autour d'elle, elle aurait aimé que tout cela soit vraiment un cauchemard, que tout cela n'était pas vrai, mais au fond d'elle cet espoir s'éteigné au fur et à mesure que le temps passé. Comment ils avaient pu les laisser là, que c'était-il réellement passé ce soir là, où étaient-ils maintenant ?! Des centaines de questions se bousculaient dans sa tête mais aucune réponses ne faisaient surface. Elle le reconnaissait, elle avait peur, tellement peur qu'elle avait du mal à réfléchir à tout ça, à elle. Il ne lui était rien arivée encore ici, mais elle avait le présentiment que cela arrivérait tôt ou tard, et malheuresement elle n'y serait pas préparer.
Encore quelque pas.....Camille regarda l'ancienne peinture écaillée sur le mur, et dire que des prisonniers avaient vécu ici, qu'ils y en avaient qui avaient été tuer, torturer, c'était invraissemblable, inimaginable ! Cette sortie, c'était comme toute ces histoires d'amour, tout commençait bien, c'était merveilleux et tout finissait mal, dans les pleurs et la peur. Elle était tout de même rassuré, elle n'était pas seule, le fait de voir les autres avoir peur, essayer de trouver un moyen de s'échapper lui procurait un certain soulagement. Camille se demandait même si c'était normal de penser ça, de ressentir ça, la détresse des autres lui faisait du bien, elle devait surement être un peu maso au fond elle, cette prison avait un très mauvais effet sur elle.
Une main sur son épaule et Camille sortit de ses penser en un gémissement. Les nerfs lachés, une larme coula sur sa joue rosée pendant que ses yeux brillant allait voir le visage de celui ou celle qui lui avait fait peur. Elle tourna sa tête et son corps suivit.

» Demi-frère .ft. choix mutliple [libre]