| | | Shane ; Become what you are, Hate what you become |  |
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Shane H. Jackson
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| | Sujet: Shane ; Become what you are, Hate what you become Mer 31 Déc - 5:49 | |
| 1. Welcome in Alcatraz Prison, honey !
Nom : Mon nom de famille est Jackson, nom que je tiens de mon père. D'ailleurs, officiellement je m'appelle Davis, mais je préfère tout de même garder un souvenir de mon père, pour ne jamais oublier ce que j'ai enduré.
Prénom : Ma mère a choisi seule mes deux prénoms, et peut-être aurait-elle dû demander l'avis de mon père car je les déteste tout deux. Shane étant un prénom que je trouve plus féminin que masculin et Heath, qui me fait inévitablement penser à l'acteur qui nous a quitté récemment
Âge : J'ai à peine dix-sept ans, et j'en ai assez de ne pas avoir la majorité. Par chance, j'en parais plus que je n'en ai alors pour les bars et autres, c'est dans la poche sans devoir montrer sa carte d'identité!
Date de naissance et lieu de naissance : Je suis né un premier janvier 1991, dans le Bronx. Faites pas cette tête, j'ai pas la galle!
Origines : Ma mère était italienne, d'ailleurs j'aurai aimé hériter de son magnifique nom de famille. Mon père, quant à lui, est un simple américain.
Groupe : Ils, vu que à ce que je sache je suis un homme?
Nom de la célébrité sur votre avatar :Penn Badgley
Caractère (10 lignes) : On me dit souvent que je suis imbuvable, et que mon sale caractère me jouera des tours si je continue à être aussi méchant envers les autres. Et alors? N'ont-ils pas compris que je suis tout simplement méfiant vis à vis des autres ? Les gens vous diront que je suis un connard, mais écoutez plutôt ma version. Après, libre à vous de choisir celle qui vous plait le plus.
Je suis méfiant, très méfiant, comme je vous l'ai dit plus haut. Et c'est vrai que vivre dans la rue n'aide pas pour régler ce défaut -qui pour moi n'en est pas vraiment un-. J'ai une seule fois laisser mon cœur dirigé à la place de mon esprit, et au final, j'en ai eu le cœur brisé. En tout cas, ça m'a bien servi de leçon, je ne laisserai plus parler mes sentiments. Je suis un peu donneur de leçons, mais n'est-ce pas normal après tout ce que j'ai vécu ? Désolé, mais entendre des lycéens se plaindre de leurs parents pour des raisons puérils me met tout simplement hors de moi. Je suis très sarcastique, et peu de personnes le supportent, à part mes amis bien évidemment parce qu'eux me connaissent et savent que ce n'est pas vraiment méchant. J'ai souvent changé d'endroit ou vivre, et ma vie a été longtemps compliqué, c'est sûrement pour ça qu'à présent je déteste le changement: j'aime avoir mes petites habitudes, bien que j'aime aussi vivre ma vie à fond. J'ai beau être constamment triste, je n'ai pas perdu ma joie de vivre et de faire la fête: après tout, je reste un adolescent, non? J'aime boire, mais je suis une de ces rares personnes qui n'a pas de relations d'une nuit, trouvant ça irrespectueux envers la personne. Je ne peux le nier, je suis plutôt cultivé, ce qui peut paraître contradictoire vu mon passé, pourtant je passe la plupart de mon temps à la bibliothèque. Je n'ai parfois pas de bonnes manières, vu qu'on ne me les a jamais vraiment apprise. Je suis aussi très impulsif et impatient. J'ai toujours voulu être artiste, mais je ne suis pas du tout habile de mes dix doigts, ce qui a le don de m'énerver souvent. J'adore le théâtre, c'est pourquoi j'ai beaucoup de facilités à parler à l'oral. Je suis aussi très mystérieux, je ne raconte jamais ma vraie histoire ce qui fait que je mens souvent. Je ne souhaite me dévoiler d'avantage, cela ne gâche pas tout le plaisir de tout dire au lieu de le découvrir soi-même?
Ce que t'aime/t'aime pas (5 lignes) : Ce que j'aime ? Il y a tellement de choses que j'adore, je me vois mal toutes les dire, mais je vais tout de même essayer. J'aime m'endormir paisiblement, quand j'ai l'impression que toute ma vie n'est qu'une stupide cauchemar et que je peux enfin m'endormir libre et serein. J'adore rester dans ma chambre d'internat avec un bon livre dans les mains, surtout de la littérature française car j'adore tout simplement les Français, et aimerait d'ailleurs qu'une française soit à mes côtés toute ma vie durant. Je suis un fan inconditionnel d'Oscar Wilde et quand je serais plus riche plus tard, j'irai sûrement à Paris dans l'unique but d'aller sur sa tombe. Je suis un faux boulimique, j'arrive à garder toutes sortes d'aliments dans la bouche très différents et en grande quantité sans pour autant vomir: je crois que c'est sûrement dû au fait que les premières années de ma vie dans la rue, la nourriture était abject. Les accents plutôt prononcés chez les femmes me font craquer. J'aime être avec mes amis, et qu'ils me rassurent et m'aiment sans m'en rendre compte. J'adore repenser au moment avec ma mère que je n'oublierai sûrement jamais. La nuit, je sors souvent de ma chambre d'internat pour aller contempler le ciel, allongé dans l'herbe: c'est d'ailleurs mon activité favorite car la sensation de bonheur à ce moment est incomparable. Je suis un mordu de films, et je regarde tout et n'importe quoi, des films à l'eau de rose jusqu'aux films d'horreurs. Je ne pourrai vivre sans musique, j'ai cette impression qu'écouter attentivement les mélodies entrainantes entraînent dans un monde parallèle, un monde si beau et si parfait qu'en sortir en devient de jour en jour plus difficile. J'ai beau avoir l'air d'avoir un cœur fait uniquement de pierre, j'aime me sentir aimer. J'ai besoin d'Amour et d'Amitié pour survivre.
Ce que je n'aime pas se résumera à une chose principale: mon père. Je ne le connais pas, et pourtant il m'obsède, constamment. Je suis à chaque fois terrorisé quand je me vois dans le miroir car je comprends qu'avec la photo que j'ai de lui, je commence à lui ressembler, terriblement. Inévitablement, je me demande si moi aussi je serais capable la personne que j'aime, et je ne veux en aucun cas devenir le monstre qu'est celui qui m'a conçu sans le vouloir. Ce que je déteste et qui me tue un peu plus chaque jour, c'est me rendre compte que j'oublie petit à petit ma mère, ma petite maman: je suis capable de me souvenir de moi blottit contre ses bras, respirant son doux parfum mais je ne serai mettre un nom sur l'odeur de celui-ci, et ça me hante. Je déteste la plupart des gens de notre âge, mais je ne m'en inquiète pas: sûrement que j'ai grandi plus vite que les autres adolescents et les voir se plaindre pour un oui ou pour un non m'exaspère au plus haut point. Je déteste quand je suis imbuvable -oui, il faut l'avouer, je le suis des fois- et impulsif, car après cela j'ai peur de perdre ceux que j'aime. Mais ce que je déteste le plus...C'est toi.
Réaction face à l'emprisonnement (5 lignes) :Cela peut sûrement paraître stupide à dire, et je suis conscient que ça l'est, mais la première chose que je me suis dite c'est que mon père se vengeait de moi. Chose totalement impossible, j'en conviens, mais c'est la première chose qui m'est venu à l'esprit -quand je vous disais que cet homme m'obsédait!- Puis par la suite, je me suis sentis coupable, terriblement coupable. Je sais que je suis maudis et sûrement pas destiné au bonheur, et c'est sûrement ma faute si tout cela se passe comme ça, alors que les autres soient punis avec moi me fait inévitablement culpabiliser. Je ne veux pas paraître prétentieux, mais je suis sûrement l'un des moins touchés par ce qui se passe, parce que j'en ai vu d'autres, et des pires. J'ai toujours voulu qu'une réponse soit mise sur chaque question, c'est pourquoi je cherche sans m'arrêter pourquoi nous, pourquoi ici, et surtout pour combien de temps. Et le pire dans tout ça, c'est que je ne comptais y aller, mais j'ai été..Comment dire..Motivé par ma professeur de sciences. On peut le dire, je me suis fait avoir en beauté!
3. Tell me more, tell me more.
Chats ou chiens ? Les deux, les chats me ressemblent pour leur indépendance et pour leur "je m'en foutisme" et les chiens parce qu'ils sont fidèles et intelligents.
Vanille ou Chocolat ? le Chocolat vaincra!
Votre plat préféré : Je ne suis pas du tout difficile, j'aime tout. Quand on a été habitué à manger les choses le moins cher possible ou trouver dans des poubelles, on évite de trier voyez-vous.
Dans votre sac a main vous avez ? Tu m'as bien regardé ?
Votre rendez-vous idéal : Tu me vois bien avoir un rendez-vous, toi?
Quel genre d'homme/femme : Je n'ai pas de genre de femmes précis, cela marche par feeling ou non.
4. You, behind the screen !
Pseudo; Keilyn
Âge; 16années
Où avez-vous connus « trapped rpg » ? ; Sur Eight letters :p
Code, code; code ? EDIT CAPPIE
[/font]
Dernière édition par Shane H. Jackson le Jeu 1 Jan - 8:04, édité 7 fois | |
| | | | Cappie M. Winstead
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| | Sujet: Re: Shane ; Become what you are, Hate what you become Mer 31 Déc - 6:08 | |
| welcommmmmme : )ohnnn tu es qui sur 8L ? :] je te valide ton code  | |
| | | | Shane H. Jackson
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| | Sujet: Re: Shane ; Become what you are, Hate what you become Mer 31 Déc - 6:23 | |
| 2. What about you ?
Histoire (20 lignes) :
Journal intime d'Adriana Casabelli, mère de Shane, le neuf septembre mille neuf cent quatre-vingt onze.
Mon petit ami est en prison depuis un mois, et je ne saurai dire comment je sens: si je suis rassurée de ne plus sentir les coups sur moi ou bien je suis malheureuse qu'il soit aussi loin de moi. Maintenant que je suis seule, je ne peux m'empêcher de regretter d'avoir appeler la police parce que celui que j'aime me battait. Pourquoi ai-je donc fait ça? Je l'aime, n'est-ce pas le plus important ? Aurais-je dû accepter les coups et les blessures ? Sûrement, car à présent la douleur est dix fois plus forte. D'ailleurs, la douleur mentale se fait ressentir sur la douleur physique, je ne fais que de vomir et j'ai souvent des vertiges, deux choses qui ne m'arrivaient jamais. Chris Jackson, savez-vous que je suis fou de vous? Fou d'amour, car je crois bien que je vais en mourir.
Journal intime d'Adriana Casabelli, mère de Shane, le douze septembre mille neuf cent quatre-vingt onze.
Je ne pouvais continuer ainsi, alors je suis allé chez mon médecin, le corps tout tremblant. J'étais terrifiée qu'il m'annonce une mauvaise nouvelle, alors que j'avais déjà mis une étiquette sur ma maladie: le mal d'amour. Pourtant, mon médecin a quant à lui trouvé une réponse à ses symptômes plus terre à terre, et le mot qu'il a prononcé résonne encore dans mon esprit « Enceinte ». Chris a-t-il compris que je ne pouvais vivre sans lui, et a donc décidé de me laisser un petit Jackson? Je n'en sais rien, mais à présent j'ai peur. Je suis terrifiée à l'idée de ne pouvoir l'élever moi-même, apeurée que plus tard, mon enfant me demandera où est son père et que je serais l'unique responsable de ce manque. Je me déteste. Je me déteste. Je me déteste. Je me déteste. Je me déteste. Je me déteste. Je me déteste. Je me déteste. Je me déteste. Et toi Chris, penses-tu toujours à moi ? M'aimes-tu toujours autant que je t'aime ? Serais-tu capable de te sacrifier pour moi comme j'en suis capable ? Parviens-tu à vivre sans moi, ou ta vie ne semble également avoir aucun sens ?
le 25 décembre deux mille ; une douleur sans fin.
Ma maman m'a dit qu'écrire dans un journal intime permettait de se soulager, que les bobos même les plus profonds pouvaient alors être moins forts. Je m'appelle Shane Jackson, et mon papa c'est un méchant. Ma maman m'a expliqué qu'il la tapait et que pour ça il est partit très très loin. Maman dit que je ne dois pas le détester, que au contraire je dois l'aimer, mais moi, je le déteste. Parce que celui qui touche à ma maman, je le tue. Ma mère est la seule personne que j'aime dans ce monde, elle est seule qui me gâte bien que nous n'ayons pas beaucoup d'argents. Elle m'aime et je l'aime, c'est la chose la plus importante au monde pour moi. Pourtant, je vois bien que quelque chose ne va pas, mais elle ne va rien me dire. J'ai peur de perdre ma maman pour toujours...
le onze mars deux mille deux... ; une nouvelle vie
J'ai tout simplement envie de mourir, de me laisser faire manger par la mort. Ma mère m'a à présent quitté d'une maladie inconnue, mais moi je sais qu'elle est morte d'Amour, et qu'il n'y a aucun remède à ça. On lui avait dit qu'avec le temps elle parviendrait à l'oublier, parce que le temps n'est qu'un leurre, mais je comprends maintenant que les gens sont tous des menteurs. Car à présent elle est six pieds sous terre, et je me sens vide de l'intérieur, j'ai ce sentiment de n'avoir plus aucune raison de vivre. Dès sa mort, on a mit l'étiquette « Orphelin » sur moi, et je ne peux m'empêcher de contester. Car j'ai toujours une mère, bien qu'elle soit loin de moi, elle est toujours près de mon cœur. On m'a prévenu que je n'allais pas connaître l'orphelinat et que j'allais directement intégré une famille. Mais je ne les écoute pas, je ne les écoute plus. Je veux juste continuer à me bercer d'illusions, que tout ira bien. Tout ira toujours bien. Pourtant, moi-même je sais que sa mort a entraîné la perte de ma vie.
Nous somme le douze mars, et me voilà, une petite valise à la main, devant la maison dans laquelle je vais vivre. Une dame m'accompagne, mais elle a beau me rassurer, je suis mort de peur: ne comprend-t-elle pas que seule ma mère est la seule à avoir les mots pour faire disparaître toutes mes peurs? Je pénètre doucement dans le hall, et la femme qui m'a adopté m'accueille déjà les bras grands ouverts, qu'elle referme sur moi lorsqu'elle arrive jusqu'à moi. Je déteste cet acte, mais je ne dis rien, je me laisse enlacer et attends qu'elle termine cette embrassade. Le père adoptif, lui, prend ma valise en me disant qu'il va la monter jusqu'à ma chambre. Bien que méfiant, je le laisse le faire, ne voulant faire le difficile à peine arrivé. Eileen, la femme, ma présente mes frères et sœurs adoptifs et je ne peux m'empêcher d'écarquiller les yeux quand je constate que je suis le huitième de la famille. Leurs visages sont tous parsemés de larges sourires, et pourtant je les trouve faux, terriblement faux. Je n'y fais pas plus attention que ça, peut-être sont-ils malheureux que je les rejoigne, ce qui est complètement réciproque.
Fatigué et se faisant tard, je rejoins ma chambre que je partage avec la plus grande des sœurs, âgée de seize ans. Il n'y a qu'un lit et nous allons alors dormir alors dans le même, ce qui n'est pas pour me déplaire, ma mère et moi-même dormions également ensemble. Machinalement, j'ouvre ma valise pour y déposer mes affaires dans l'armoire vide, mais Lily-Rose m'arrête tout de suite, en soulignant que ça ne sert à rien. J'aimerais lui demander pourquoi, mais je ne préfère pas faire l'enfant qui pose trop de questions, et me couche alors. Maman, est-ce que je peux faire comme si je dormais dans tes bras, et non dans ceux de Morphée ?
Le réveil est difficile, car c'est Lily-Rose qui me secoue pour me réveiller « Dépêche-toi, sinon je ne pars pas avec toi! » répète-t-elle sans s'arrêter. La jeune fille prend la couverture dans laquelle je dormais pour la tasser dans ma valise, et encore à moitié endormi, je ne comprends pas ce qui se passe. Elle aussi à sa valise, ou plutôt un énorme sac qu'elle met sur ses épaules, je me demande même comment elle tient encore debout avec ça sur le dos. Je l'accompagne alors, descendant au premier étage, trainant derrière moi ma valise. Je vois alors tous mes frères et sœurs adoptifs près de ma mère adoptive, et elle leur donne une certaine somme d'argent. Alors que tout le monde part au courant de la maison, moi je m'avance timidement d'Eileen et me tend à mon tour une certaine somme d'argent et un téléphone portable.
« Je t'explique petit, ici c'est pas l'auberge espagnole. J'accueille pas les enfants parce que je les aime, au contraire. Toi, t'as la liberté, moi j'ai l'argent, et on sait très bien que c'est ce qu'on veut tous les deux. Je te confie ce portable et ne le perd surtout pas, je t'appellerai quand il faudra quand tu rentres à la maison, quand nous aurons un nouveau enfant à accueillir. Je te donne aussi 50$ par mois, alors si tu viens pas les chercher, c'est ton problème, je les mettrai pas de côté pour toi. Alors maintenant casse-toi d'ici, ce n'est plus ta maison. »
J'ai dû à y croire, et j'ai l'impression que le malheur s'abat sur moi. Mais je n'ai le temps d'y réfléchir, que je cours en dehors de la maison, la valise toujours derrière moi. J'aimerais crier jusqu'à en perdre la voix, crier toute la peur que je ressens. Au loin, je vois Lily-Rose, assise sur son sac et contre un mur. Je pourrai courir jusqu'à elle, mais j'ai bien compris qu'ici c'est chacun pour soi. Alors que je m'avance en passant devant la blondinette, elle m'arrête en m'appelant par mon prénom et je fais alors demi-tour. « Tu ne croyais tout de même pas que j'allais te laisser faire ta nouvelle vie seul, j'espère? » Je ne saurai explique mon acte, mais je laisse ma valise tomber au sol alors que je me blottis contre elle, sanglotant et pleurant toutes les larmes de mon corps. Je ne suis qu'un enfant et on me demande de mener une vie d'adulte ? Maman, j'ai si peur du monde sans toi. J'ai si peur de m'y perdre, dans toutes ses nouvelles choses.
Le dix-sept juillet deux mille cinq ; le Bonheur, enfin?
Après avoir travaillé trois ans dans un fast food, j'ai enfin assez d'argent pour intégrer l'internat de l'école publique Lowell. Je me suis enfin habitué à cette vie, et bien que cela a été difficile, je me suis plutôt bien sorti car je continue tout de même d'aller au lycée -ce qui est un exploit pour nous, m'a avoué Lily-Rose-. D'ailleurs, cette dernière a prit son envol pour vivre avec son mari loin de tout ce malheur, ce que je comprends complètement. Un jour banal de cours, j'ai reçu un appel du téléphone portable qu'Eileen m'avait confié, et je compris alors qu'un nouvel enfant allait arriver. J'avais beau être à présent émancipé, je me devais d'y aller, ne pouvant alors la laisser seule face au malheur qu'il allait lui arriver. J'étais le dernier des orphelins, tous ayant désiré partir loin de cette maison du malheur et de l'horreur.
La jeune fille pénétra alors dans cette maison, et je ne pus m'empêcher de la trouver divinement belle dans cette longue robe qui était en harmonie avec le teint de sa peau et de la couleur de ses cheveux. La même chose se reproduit, mais cette fois-ci je sais déjà tout ce qui va se passer et ça me déchire le cœur de savoir qu'à nouveau une autre personne devra subir ce que tous les jeunes Davis ont subi. Le lendemain matin, je prends mes 50$ et sort de la maison, attendant Elisabeth au coin d'une rue. Je la vois alors arrivée d'un pas lent et la tête baissée, et je ne peux m'empêcher de sourire tristement, ayant tout simplement l'impression de me revoir, il y a quelques années de cela.
« Qu'est ce que je vais faire Shane? J'ai si peur.... »
C'est ainsi que je compris que je devais me débrouiller pour qu'elle intègre également l'internat de l'école Lowell et je parviens en la cachant dans ma chambre mais suivant tout de même les cours. Ely et moi sommes rapidement devenus très proches, ce qui nous permettait de résister à la situation bien trop compliquée pour deux enfants comme nous.
Le 7 novembre deux mille cinq ; Non, ce serait trop beau.
« Je t'aime Shane, et pas comme un frère. »
A la suite de cet aveu, elle espérait sûrement que je lui avoue que son désir était partagé, mais ceci n'aurait été que mensonge. Et bien que je ne souhaite en aucun cas la faire souffrir, je me dois de lui faire comprendre que ce qu'elle désire, restera toujours des espoirs. Parce que l'Amour, je n'en veux plus. Parce que l'Amour m'a brisé, et que je ne suis pas prêt d'y remettre les pieds dedans. Parce qu'elle est Elisabeth, ma petite sœur, et que je ne veux absolument pas qu'elle devienne ma petite amie. Je m'écarte brutalement d'elle, étant à présent dos à ma blondinette. Elle ne semble pas comprendre ma réaction et me le fait savoir. Je me contente de me retourner vers elle, les sourcils arqués et l'air très énervé. Énervé? Oui, c'est ce que je suis. Car je viens de prendre conscience qu'elle a tout gâché. Qu'à présent rien ne sera plus pareil, et que j'avais besoin de cette relation atypique, cette relation qui me permettait de me remettre de mon échec avec mon ancienne petite amie.
- Te rends-tu compte de ce que tu dis ? C'est absurde, c'est tout simplement absurde!
A sa mine, je constate que je l'ai finalement blessé, chose que je me refusais de faire. Immédiatement, l'envie de la blottir contre moi mais je me retiens de toutes mes forces, sachant que je ne peux à nouveau lui faire croire des choses qui ne sont que des illusions.
- Tu ne m'as jamais parlé ainsi...dit-elle tristement, d'une voix à peine audible. Oui, je n'ai jamais haussé le ton avec elle. Il était tout simplement inimaginable d'être l'homme que je suis avec elle. Oui, avec Ely j'étais un homme exemplaire, un homme presque adorable et à l'écoute. Chose que je ne suis en aucun cas.
- Mais comment peux-tu t'imaginer toi et moi ensemble Elisabeth ? C'est tout simplement impossible.
Cette fois-ci, elle ne supporte pas ma méchanceté et c'est les larmes aux yeux, qu'elle commence à partir, d'un pas rempli d'assurance et de courage. Instantanément, et comme si nos deux esprits étaient liés, je comprends qu'elle souhaite partir pour ne plus jamais me revoir. Pour ne plus croiser mon regard. J'aimerais courir après elle, m'excuser voire me supplier, mais mes membres ne semblent apparemment pas des cet avis. Alors je me contente de crier son doux prénom si mélodieux...
le quinze décembre deux mille huit ; visite en prison ? Ja-mais!
Je lis la feuille attentivement, et je comprends que je dois immédiatement trouver une excuse pour ne pas y aller: je refuse catégoriquement visiter une prison, cela ne ferait que d'avantage me faire à mon père que je n'ai jamais connu, ce que je ne veux pas. Je ne veux pas avoir pitié de lui alors qu'il mérite d'être en prison, je ne veux pas alors qu'il a causé indirectement la mort de ma mère. Alors qu'il fallait rendre un bulletin réponse à l'administration, je croisais ma professeur de sciences, qui me parla alors de cette sortie scolaire comme si cette dernière était un cadeau de Dieu, ce qui me faisait rire. Elle me demanda alors si j'y allais, et c'est gêné que je lui répondais par la négative. Mme Sawyer fronce les sourcils et écarquille les yeux en même temps, ce qui est plutôt effrayant à voir. Sans avoir l'impression d'être trop curieuse, elle me demande pourquoi et je lui réponds alors que je travaille ce jour-là: un mensonge, mais j'ai menti toute ma vie, je ne ressens plus aucune culpabilité à dire des choses fausses. Elle croise les bras, décidée à me faire y aller « Et bien tu prends un jour de congé! » me dit-elle, comme si cela était possible en claquant des doigts. Je lui avoue qu'avec mon contrat étudiant il n'y a pas le droit de prendre de congé. Cette fois-ci, elle s'énerve et m'ordonne de démissionner. Je refuse, lui expliquant que j'ai besoin de cet argent pour payer l'internat. Je ne saurai dire ce qui se passe, mais voilà qu'elle me plaque contre un mur et elle s'approche dangereusement de moi. Bien sûr que je me laisse faire, qui repousserait la belle et séduisante madame Sawyer? Elle commence à me mordiller sensuellement l'oreille droite et je me sens faillir, je cède à la tentation et l'embrasse à pleine bouche. Alors que ses mains passent sous mon tee-shirt et que les miennes s'approchent du sien, elle s'arrête brutalement et s'écarte de moi. « Si tu veux plus, débrouille-toi pour aller à la visite. ». C'est un démon, cette femme est un démon. A présent que je n'attends plus qu'une chose, c'est-à-dire ne faire qu'un avec elle, comment puis-je ne pas y aller?
Au diable mon père, que je n'ai jamais connu et qui ne connaît même pas mon existence, il faut que j'aille de l'avant.
Dernière édition par Shane H. Jackson le Mer 31 Déc - 8:41, édité 2 fois | |
| | | | Cappie M. Winstead
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| | Sujet: Re: Shane ; Become what you are, Hate what you become Mer 31 Déc - 6:25 | |
| je veux un lien cool avec pennichoue  LO-RE-LEY OH MON DIEU !!!!!!!!! JE SUIS LEAAAAAAAAAH  je voulais penn a la place de ed mais je pensais pas que ça serait une aussi bonne posteuse ET MA LORY qui le jouerait ! (j'en ait toujours des nuls --' ) mon coeur est brisé : (si j'avais suuuuuuut <3 | |
| | | | Shane H. Jackson
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| | Sujet: Re: Shane ; Become what you are, Hate what you become Mer 31 Déc - 6:36 | |
| Ma Leeeeeeeee <3
Lol, c'est adorable ce que tu dis, mais on pourra toujours avoir un lien <3. | |
| | | | Cappie M. Winstead
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| | Sujet: Re: Shane ; Become what you are, Hate what you become Mer 31 Déc - 6:37 | |
| | |
| | | | Shane H. Jackson
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| | Sujet: Re: Shane ; Become what you are, Hate what you become Mer 31 Déc - 6:44 | |
| Owiii, moi aussi  . Bonne nuit & ça marche! | |
| | | | Daphne A. Carlson
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| | Sujet: Re: Shane ; Become what you are, Hate what you become Mer 31 Déc - 11:27 | |
| Bienvenue ! =)
Bonne continuation de fiche ! | |
| | | | Shane H. Jackson
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| | Sujet: Re: Shane ; Become what you are, Hate what you become Mer 31 Déc - 11:29 | |
| Merci & merci | |
| | | | Shane H. Jackson
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| | Sujet: Re: Shane ; Become what you are, Hate what you become Jeu 1 Jan - 8:05 | |
| Désolée pour le double post, juste pour dire que je pense que c'est ok, fiche terminée!  | |
| | | | Ethan C. Ward
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| | Sujet: Re: Shane ; Become what you are, Hate what you become Jeu 1 Jan - 13:04 | |
| Ouahhh ta fiche <3
Bienvenue ! | |
| | | | Cappie M. Winstead
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| | Sujet: Re: Shane ; Become what you are, Hate what you become Jeu 1 Jan - 14:49 | |
| Plus parfait que ça, tu meurs  JE TE VALIDE CHOUE | |
| | | | Shane H. Jackson
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| | Sujet: Re: Shane ; Become what you are, Hate what you become Jeu 1 Jan - 18:10 | |
| Wow, et ben merci beaucoup | |
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| | Sujet: Re: Shane ; Become what you are, Hate what you become | |
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| | | | | | Shane ; Become what you are, Hate what you become | |
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